.. ils t'ont filé quoi ? Non parce que redescends tout de suite, hein, planer, c'est mauvais.

Ah ah ah, c'est très drôle ça. Tu comptes venir me voir quand ? Parce que je me sens seule quand même.

Je croyais que tu sortais ce soir.. ? Non parce que sinon, il va falloir que je me prépare psychologiquement à la confrontation entre les deux femmes de ma vie (ricanement)

Il est que 17h41, alors le temps que le médecin passe, qu'il m'examine, qu'il me dise que c'est bon, il y a un certain laps de temps.

Intéressant. Et tu veux que je t'amène de la glace ? des magasines ? (ricanement) ou ma mère, peut-être ?

Tu sais que t'es drôle ? Nan, mais franchement, tu devrais monter un spectacle hein.

Je sais, je sais, Delilah le dit souvent.

(rire) Je t'aime.

C'est bien ce que je dis, ils ont trop forcé la dose.

Nan mais je ne plaisante pas. Je sais que je ne te le dis pas assez, et je ne te le prouve pas assez non plus.

J'ai pas besoin de preuve, hein, je le sais.

J'crois que t'as raison, les medocs me montent trop à la tête.

J'ai toujours raison (ricanement) surtout en ce qui te concerne.

C'est faux !

Bien sûr que si, c'est vrai.

Prouves-le moi, alors.

Lycée, deuxième semaine ensemble, première soirée, je t'ai dis que tu finirais bourrée. Résultat, qui est-ce qui t'as ramené parce que tu ne tenais plus debout ? (ricanement) Quand je suis revenu, tu te souviens ? Quand on s'est revenu et que tu m'as traité de.. attends, que je réfléchisse.. DE SPERMATOZOÏDE ! Ce qui soi-dit en passant était très blessant, hein. Bref. Je t'avais bien dit que tu me pardonnerais, et la preuve.. tu m'as pardonné.

Ça va, ça va ... C'était un coup de chance ! Mais tu n'as jamais avancé le fait que je te pardonne.

Un coup de chance, tu parles ! C'était prévisible, parce que de ce côté-là, on lit en toi comme dans un livre ouvert (rires) mais honnêtement, si je t'avais dis que je savais que tu finirais par me pardonner, tu l'aurais fait ?

Je te signale que quand tu es arrivé j'étais pas franchement ravie ... Mais des sentiments, ça s'efface pas comme ça, hein.

Bizarrement.. je suis d'accord avec toi. Complètement, même.

Même si j'étais sensée garder ça pour moi, quand j'ai vu que t'avais créé un carambolage rien que pour moi, ça m'a rendu folle ... Mais j'avais envie de te sauter dessus.

Mettons les choses points (rires) je t'ai rendu folle, c'est-à-dire.. ? Et c'était pour m'égorger que tu voulais me sauter dessus ? Non, parce que la prochaine fois, rassure-toi, je me contenterai de te bloquer toi dans ta voiture, toi et juste toi.

Tu m'as rendu folle ... Comme quand je suis rentré de Paris.

Ah, Paris.. un voyage trèèès intéressant.